L’Union européenne a renouvelé l’autorisation du glyphosate pour 10 ans. Le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Christophe Béchu, a réagi après cette annonce.
Invité sur France Inter, le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Christophe Béchu, est revenu sur la décision de l’Union européenne qui a renouvelé l’autorisation du glyphosate pour 10 ans. Il a indiqué la position du gouvernement français qui a défendu le choix de s’abstenir lors de ce vote. "Il faut savoir qu’une abstention, cela vaut ’vote contre’", a-t-il lancé en expliquant que la France a fait ce choix faute d’avoir "trouvé une position alternative à la position européenne". Selon le ministre, ils ne sont pas parvenus à trouver suffisamment d’alliés, car 17 pays ont voté en faveur de la position de la commission.
Christophe Béchu a assuré que la France va continuer "de ne pas autoriser les usages du glyphosate et à restreindre son utilisation". Il a affirmé avoir interdit toute utilisation du glyphosate pour les particuliers, pour les collectivités locales et peu à peu pour les usages agricoles.
D’après lui, le but est de limiter voire interdire partout où on trouve des alternatives l’utilisation de ce produit. "La France a interdit tous les usages non agricoles", a réitéré le ministre en citant le long des voies SNCF, les cimetières ou encore les centres équestres. "Et nous continuons, domaine par domaine, à interdire ce pesticide mauvais pour la santé", a-t-il promis.
Pour le ministre, la position de la Commission qui dit "’on autorise tous les usages pendant 10 ans sans limite’ est une dinguerie".
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