Durant la réunion avec le président de la République, chaque représentant des salariés et du patronat avait une dizaine de minutes pour s’exprimer.
Le chef de l’État et le Premier ministre ont une réunion avec les partenaires sociaux, jeudi 4 juin, à l’Élysée. C’est le troisième sommet social d’Emmanuel Macron, depuis le début de la crise sanitaire liée au coronavirus. Durant cette réunion, chaque représentant des salariés et du patronat, CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, puis Medef, CPME, U2P et enfin FNSEA, a tour à tour pris la parole. Il disposait d’environ 10 minutes pour s’exprimer, relate Le Figaro.
Pour le locataire de l’Élysée, si la lutte contre le coronavirus est en bonne voie, il faut désormais lutter contre les licenciements en masse. "Nous sommes dans une bataille pour l’emploi et le sauvetage de notre économie. La priorité est de tout faire pour garder l’emploi". Le gouvernement a demandé aux partenaires sociaux de négocier dans les entreprises afin de limiter au maximum la casse sociale.
"Les vraies conséquences des plans sociaux vont arriver dans le courant et après l’été, lorsque les entreprises ne percevront plus les aides d’urgence de l’État", s’alarme Laurent Escure, secrétaire général de l’Unsa.
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Les partenaires sociaux sont venus avec leurs propositions afin de soutenir l’emploi, comme celui des jeunes très fragilisés par la crise. A leur sortie, ils ne s’attendaient pas à une avalanche d’annonces, rapporte Le Figaro. A l’issue de la réunion, les seules mesures présentées étaient l’apprentissage et le plan de plus d’un milliard d’euros. Selon la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, ce montant va permettre de maintenir le nombre de jeunes en apprentissage.
Le détail du financement de ce plan sera présenté dans le projet de loi de finances rectificative pour 2020 la semaine prochaine.
Une concertation express sur le chômage partiel sera ouverte la semaine prochaine par Muriel Pénicaud. Le but est de créer un nouveau régime d’activité partielle qui sera valable jusqu’à la fin du quinquennat. "Les deux nouveaux régimes seront présentés par la ministre du Travail autour du 15 juin", précise la rue de Grenelle.
Une concertation aura également lieu entre le gouvernement et les partenaires sociaux en ce qui concerne l’assurance chômage.
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