Le président de la République a reçu les partenaires sociaux à l’Elysée le mercredi 24 juin. Il a présenté lors de cette rencontre les premiers arbitrages sur le nouveau dispositif d’activité partielle, qui entrera en vigueur début juillet.
Mercredi, les partenaires sociaux ont été reçus par le président Emmanuel Macron à l’Elysée. Le dispositif permettant d’éviter au maximum les suppressions d’emplois dans les mois à venir, alors que certains secteurs sont quasiment paralysés par les effets de la crise du coronavirus, était le principal sujet de cette réunion.
Pour les entreprises dont l’activité baisse ou va baisser d’ici 2022, les deux prochaines années s’annoncent difficiles. Au cours de cette réunion, Emmanuel Macron a présenté aux syndicats de salariés et patronaux de nouveaux dispositifs concernant le chômage partiel.
Le premier dispositif concerne l’activité partielle de longue durée (au moins six mois) et prendra effet au 1er juillet. Selon les informations relayées par Linternaute, il autorise les entreprises à réduire le temps de travail, en échange de garanties sur l’emploi.
L’Elysée a indiqué à l’issue de la réunion que ce dispositif sera indemnisé à hauteur de 84 % du salaire net, avec un plancher au Smic à 100 %, pour une durée maximale de deux ans.
Concernant le chômage partiel classique, le gouvernement avait déjà prévenu que la prise en charge financière par l’Etat et l’indemnisation des salariés vont baisser.
A partir du 1er octobre, les personnes concernées ne seront indemnisés qu’à hauteur de 60 % de leur salaire brut, soit 72 % du net, avec un reste de 40 % à la charge des entreprises. Les employés rémunérés au Smic percevront en revanche une indemnité correspondant à 100 % de leur salaire.