En déplacement dans l’Oise à la rencontre des éleveurs de chevaux en alerte, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a lancé un appel aux propriétaires de chevaux pour qu’ils ne fassent pas justice eux-mêmes.
Les cas de chevaux mutilés progressent à une vitesse alarmante. En déplacement dans l’Oise pour rencontrer les éleveurs en alerte, lundi 7 septembre, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a dénoncé des "actes ignobles". Le locataire de la place Beauvau a déclaré que 153 enquêtes étaient ouvertes dans toute la France à la suite de ces maltraitances d’animaux. Ces investigations ont lieu partout en France, dans plus de 50 % des départements, a précisé le ministre sur le récit de Franceinfo.
Dans les détails, près de 30 enquêtes sont relatives à "des faits particulièrement graves". Ceux-ci ont causé la mort des chevaux ou ont occasionné des "blessures extrêmement violentes", a souligné Gérald Darmanin. Face à l’urgence de la situation, le ministre de l’Intérieur appelle les propriétaires de chevaux "à ne pas se faire justice eux-mêmes". "Le drame dans le drame serait qu’un (...) propriétaire, pris par la peur, par la vengeance, ait envie de sortir son fusil, une arme, ou d’aller se battre avec une personne qu’il soupçonnerait d’être quelqu’un qui viendrait s’en prendre à ses chevaux", a-t-il expliqué.
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