Après l’annonce du journal satirique "Charlie Hebdo" de republier des caricatures de Mahomet, Emmanuel Macron a défendu, mardi 1er septembre, la "liberté de blasphémer" en France.
Avant l’ouverture du procès de l’attentat de janvier 2015, qui avait décimé la rédaction de Charlie Hebdo, le journal a annoncé qu’il allait republier les caricatures du prophète Mahomet. Les douze dessins, publiés initialement par un quotidien danois en 2005 et repris par Charlie Hebdo en 2006, figureront dans un numéro spécial, intitulé "Tout ça pour ça". Il y aura également une caricature dessinée par Cabu, l’une des victimes de ces attaques.
Lors d’une conférence de presse au Liban, mardi, Emmanuel Macron a été interrogé sur la republication des caricatures de Mahomet par l’hebdomadaire satirique.
Le chef de l’Etat a défendu la "liberté de blasphémer" en France, rappelant que cette liberté existait dans le pays depuis le début de la IIIe République. " Je suis là pour protéger toutes ces libertés", a souligné le président de la République. Emmanuel Macron a rappelé "le devoir de ne pas avoir de discours de haine et de respecter", mais selon ses dires, "la caricature n’est pas un discours de haine".