Le paysage forestier français est en proie à une crise inquiétante, révélée par un rapport percutant de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN).
Au cœur de cette problématique, une explosion de 80 % de la mortalité des arbres en une décennie, attribuée aux effets délétères du changement climatique. Cette réalité, bien loin d’être anodine, remet en question l’équilibre fragile de nos écosystèmes boisés.
Au-delà de l’augmentation de la surface forestière en France, le rapport de l’IGN dévoile un tableau alarmant. En dix ans, la mortalité des arbres a connu une explosion de 80 %, témoignant des conséquences directes du changement climatique sur nos forêts. Un constat glaçant qui met en lumière une crise silencieuse, mais dévastatrice, menaçant la biodiversité et la capacité des écosystèmes à absorber les émissions de CO2.
La France voit ses forêts s’étendre, mais cette expansion masque une réalité préoccupante. Le déclin de la santé des arbres, causé par des sécheresses croissantes et une prolifération de bioagresseurs, se traduit par une perte annuelle de 13,1 millions de mètres cubes d’arbres, soit une augmentation dramatique de 80 % en une décennie. Une lutte silencieuse, mais féroce, entre l’expansion des forêts et la vulnérabilité croissante des arbres.
Au cœur de cette crise, l’épicéa commun, représentant des zones climatiques continentales, se trouve sous une menace grandissante. Les ravages des coléoptères scolytes, insectes voraces, ont engendré une crise aiguë. Cette situation met en péril la croissance des arbres, impactant directement le puits de carbone. La constante augmentation de ce puits semble ralentir, une alerte qui souligne la fragilité de nos défenses naturelles contre la pollution
Au-delà des frontières nationales, la crise de croissance des arbres en France revêt une dimension mondiale. L’IGN tire la sonnette d’alarme en soulignant la diminution de la croissance du puits de carbone de 40 millions de tonnes de CO2 en une décennie. Un appel à l’action retentit pour préserver l’héritage vert de nos forêts, car la crise environnementale ne connaît pas de frontières.