Le chantier de restauration de Notre-Dame de Paris approche de sa conclusion. Les efforts déployés ont permis de faire des découvertes inattendues au sein de la cathédrale. TF1 les révèle en compagnie des acteurs engagés dans ce processus de renaissance.
Le proverbe dit souvent que chaque malheur comporte une part de bienfait. Marie-Hélène Didier, conservatrice, exprime cette idée sur TF1. Elle souligne que malgré l’émotion et le traumatisme, la reconstruction a permis des avancées inattendues. En effet, le chantier a agi comme une vaste exploration de la cathédrale, révélant de nouveaux aspects de son histoire. Par exemple, lors de la restauration des voûtes endommagées, les architectes ont découvert des variations inédites dans l’épaisseur des pierres, témoignant d’une évolution surprenante de la construction. De même, l’étude des dessins anciens a permis de comprendre les améliorations progressives de la charpente médiévale. Ce processus a transformé Notre-Dame en un laboratoire d’innovation architecturale, offrant des leçons précieuses pour les artisans d’aujourd’hui.
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Sous une couche de crasse, les colonnettes de la tribune du chœur révélaient un secret inattendu lorsqu’une couche de latex les nettoyait : des motifs inconnus, notamment en forme de trèfle, émergeaient, témoignant du décor du baptême du prince impérial en 1856, comme l’a expliqué Marie-Hélène Didier. Pendant les travaux, la cathédrale se transforme continuellement, racontant 2 000 ans d’histoire. Des fouilles pour reconstruire la flèche ont révélé des trésors archéologiques, dont des cercueils en plomb de chanoines datant du XVIIe siècle et des fragments de statues polychromes du XIIIe siècle, qualifiés de "découvertes majeures" par le ministère de la Culture.
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