En 2024, plusieurs villes vont effectuer des tests pour le port de l’uniforme à l’école. Découvrez les premières informations concernant la tenue et le prix.
Gabriel Attal semble bien déterminé à faire revenir la tenue unique au sein des établissements scolaires.
Le projet commence à prendre forme, plusieurs collectivités ont d’ores et déjà donné leur accord pour une expérimentation. D’après la déclaration du ministre de l’Éducation lors de son passage sur France Info le 6 décembre, l’uniforme arrivera dans certaines écoles lors de la prochaine rentrée ou même bien avant. Tourcoing, Reims, Nice et Perpignan font partie des territoires qui ont adhéré à cette phase test. La région Rhône-Alpes tout comme les départements de l’Allier et des Alpes-Maritimes sont aussi intéressées par l’expérience. D’après la radio publique, le nombre des écoles qui feront l’essai sera restreint. Pour avoir le droit de participer, les établissements auront besoin de "valider le projet en conseil d’administration ou en conseil d’école pour inscrire la mesure dans le règlement intérieur".
Par contre, les vêtements ne seront pas identiques dans les différentes collectivités. Le ministère de l’Éducation Nationale a lancé les règles à respecter pour réaliser les tenues. D’après les informations de France Info, qui a récolté les renseignements fournis par le gouvernement aux villes participantes : "cinq polos, deux pulls et deux pantalons par enfant" pourront être donnés à chaque famille. L’ensemble de ces articles sera offert sous forme de kit, dont le coût s’élèverait à 200 euros. Il sera alloué gratuitement aux familles, mais payé à moitié par l’État et la collectivité.
D’après BFMTV, l’école ou la ville peut apporter une touche personnalisée à l’uniforme. Par ailleurs, au niveau de la discipline, le média rapporte que les écoliers seront obligés de porter la tenue identique "pendant toute activité liée à l’enseignement qui se déroule à l’extérieur de leur enceinte étant inscrit au règlement intérieur". Si l’élève passe outre ce règlement, il pourrait écoper d’une sanction.
Toujours d’après BFMTV, la tenue pourrait être adaptée selon "spécificités météorologiques de certains territoires" ou selon les changements de saison "durant la période hivernale ou en cas de fortes chaleurs".