Les négociations entre les syndicats et le ministère de l’Education à propos de la revalorisation des enseignants débutent ce lundi 3 octobre. Découvrez les points importants de cette mesure du gouvernement.
Le gouvernement a récemment annoncé une revalorisation historique du salaire des enseignants. Dans ce contexte, des négociations entre les syndicats et le ministère de l’Education vont débuter ce lundi. Les augmentations seront divisées en deux types à savoir les revalorisations inconditionnelles, dont bénéficieront tous les profs ainsi que les hausses destinées aux enseignants volontaires assumant de nouvelles missions. Pour ce dernier type, une enveloppe de 300 millions doit être allouée pour 2023. En ce qui concerne les enseignants en début de carrière, le chef de l’Etat Emmanuel Macron a promis dans sa lettre aux professeurs, qu’ "aucun professeur ne débutera sa carrière à moins de 2.000 euros nets à compter de la rentrée 2023.", rappelle 20 Minutes. En conséquence, le ministère puisera dans les 635 millions d’euros prévus pour la revalorisation automatique.
Parmi les points à évoquer durant ce débat qui promet d’être houleux figure le cas des enseignants en milieu de carrière. "Les 2 000 euros net pour les néotitulaires entraînent de fait une revalorisation et une révision de l’ensemble de la progression salariale", a déjà souligné l’entourage de Pap Ndiaye. Une déclaration qui ne semble pas rassurer Sophie Venetitay, la secrétaire générale du Snes-FS. Après avoir fait ses calculs, elle estime qu’il y aura des perdants, car il faudrait engager 1,2 milliards et 3,6 milliards sur une année pleine pour augmenter la rémunération de 10 % de tous les personnels. "Donc tout ne rentre pas dans l’enveloppe de 2023 !", a-t-elle lâché.
De nombreuses questions se posent autour des nouvelles missions rémunérées. Elles pourront concerner des profs du premier comme du second degré. Les missions seront diversifiées allant des remplacements, au suivi individuel d’élèves, en passant par la formation de collègues, ou encore de l’accompagnement. Durant la concertation, les inégalités salariales seront aussi abordées, même si le sujet continue de diviser tous les syndicats. Le SE-Unsa demande par exemple la suppression des inégalités de salaires entre hommes et femmes disparaissent.
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