Illustration-SIPA
Le contrôle technique va évoluer à compter du 20 mai. Le dispositif sera plus strict et plus renforcé. Voici les détails.
La date du 20 mai est à retenir pour tous les automobilistes. Conformément à une directive européenne, le contrôle technique va être renforcé et coûtera plus cher. Comme nous l’avons déjà annoncé au début de l’année, les points de contrôles vont augmenter et il y aura une addition plus lourde. Dans les détails, 132 points feront l’objet d’un contrôle sur votre voiture contre 123 actuellement, rapporte le quotidien France bleu. Par ailleurs, le nouveau dispositif va étudier près de 600 défauts potentiels contre un peu plus de 400 aujourd’hui. Il est à noter que tous les véhicules de plus de quatre ans doivent effectuer un contrôle technique. Une fois ce délai passé, la fréquence sera tous les deux ans.
La durée du contrôle sera plus long à raison de 45 min en moyenne contre 30 auparavant. Ce qui correspond à une hausse de la facture. Les conducteurs paient aujourd’hui entre 50 et 80 euros en moyenne. Mais avec le nouveau dispositif, le coût augmentera de 20%. Certains centres de contrôle agréés en France comme en Champagne-Ardenne ont déjà augmenté leurs tarifs dès le 1er janvier. La contre-visite, souvent offerte, pourra en outre devenir payante à raison d’une trentaine d’euros.
Le nouveau contrôle technique comporte trois niveaux de défaillances ou de défauts contre deux auparavant. Le premier niveau concerne les défaillances dites "mineures". Il équivaut à 139 points de contrôles et rassemble tous les défauts à réparer, mais sans obligation de contre-visite. Les défaillances "majeures" sont l’équivalent de 340 points de contrôles. L’automobiliste est obligé de réparer son véhicule et de le soumettre à une contre-visite dans un délai de deux mois. Enfin, le dernier niveau, les défaillances "critiques" correspondent à 127 points de contrôles. Dès qu’une défaillance est repérée, la réparation de la voiture devra être faite le jour même avec une contre-visite obligatoire dans les 24 heures. Un manquement à ces réparations est passible d’une amende de 135 euros, 90 euros pour ceux qui paient immédiatement.
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