HAMILTON-POOL/SIPA
Dans une interview accordée au journal Le Parisien, le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, a confié qu’il souhaitait une justice "totalement filmée et diffusée".
C’est au tour d’Eric Dupond-Moretti de faire son grand oral. Dans un entretien accordé au journal Le Parisien, le garde des Sceaux a détaillé plusieurs points de son programme. Parmi les points les plus importants qu’il a évoqués est le fait de rendre les débats publics, avec une justice qui "soit désormais totalement filmée et diffusée". Ce changement permettra de montrer la complexité des cas traités, mais aussi d’améliorer la compréhension des décisions de justice. Le ministre de la Justice est en train de réfléchir à la mise en place du dispositif avec ses services, et a l’intention de porter cela "avant la fin du quinquennat".
Par ailleurs, Éric Dupond-Moretti assume ainsi pleinement les libérations de prisonniers décidéés en pleine épidémie de Covid-19. Cette mesure concerne les détenus "à deux mois de leur fin de peine" et doublée d’une "baisse de la délinquance durant le confinement". Parmi les 13 000 prisonniers libérés, seuls 60 incidents non-majeurs ont été relevés. En outre, le garde des Sceaux a vanté la mise en place du bracelet anti-rapprochement, destiné à éloigner les maris violents jusqu’à 20 kilomètres de sa victime. Le ministre est ensuite revenu sur le cas des magistrats, et la crise de confiance avec deux syndicats en se montrant serein.
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