L’entreprise de construction automobile Nissan a accusé le président de Renault, Carlos Ghosn d’avoir illégitimement touché 7,8 millions d’euros vendredi.
Actuellement en détention au Japon, le président de Renault, Carlos Ghosn fait l’objet d’une autre inculpation faite par Nissan et Mitsubishi qui l’ont accusé d’avoir indûment perçu 7,8 millions d’euros de rémunération. Cette somme aurait été octroyée par l’entité Nissan Mitsubishi BV (NMBV), fondée en juin 2017 aux Pays-Bas alors que les deux autres directeurs n’étaient pas informés de cette compensation%). Cette information a été découverte après une enquête menée par les deux firmes japonaises Nissan et Mitsubishi, selon Ouestfrance.
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Et les dirigeants des deux firmes ont indiqué qu’ils envisageaient de porter plainte au civil contre Carlos Ghosn pour tenter d’obtenir auprès de ce dernier des indemnités à cause de cette rémunération abusive. Déjà inculpé de trois faits pour minoration de ses revenus sur deux périodes différentes et transferts de pertes personnelles dans les comptes de Nissan, Carlos Ghosn est en détention au Japon depuis le 19 novembre. A cause de cette affaire, en tant que premier actionnaire de Renault, l’Etat français a lancé le processus pour remplacer définitivement le PDG de cette entreprise. Jeudi, Renault a confirmé travailler sur une nouvelle gouvernance.