Malgré la fin des blocages, 22% des stations se trouvent en difficulté en Île-de-France et un tiers à Paris.
L’approvisionnement à la pompe est aujourd’hui perturbé par la paralysie des raffineries par la CGT-Chimie pour s’opposer à la réforme des retraites. Malgré la levée des différents blocages dans les raffineries et dépôts de l’Hexagone, la pénurie de carburant persiste. En effet, la relance de la production prend encore du temps. Les calculs effectués par Fig Data à partir des données publiques ont révélé que 6,6% des stations-service de la France ne disposaient pas, ce jeudi à 13h, soit d’essence (SP98, SP95, E10), soit de diesel. Au total, la rupture totale ou partielle de carburant concerne au moins 10% de stations dans 22 départements.
Si les difficultés varient en fonction du département, la région est la plus touchée depuis plusieurs jours. Comme le rapporte Le Figaro, 22% des stations ont déclaré au moins une rupture de carburant. A Paris, ce taux dépasse la barre des 34%. Dans le Val-de-Marne, ce sont 31,3% des pompistes qui se trouvent en difficulté contre 23,1% dans les Hauts-de-Seine. En dehors de l’Île-de-France, les choses se compliquent dans l’Indre avec 28,6% des stations peu ou pas approvisionnées, comme le département voisin de l’Indre-et-Loire (25,3%). De son côté, la Loire-Atlantique, territoire le plus affecté au début de la crise, recense actuellement 9,3% de ses stations en difficulté. Dans les Bouches-du-Rhône, 4,8% des pompes sont en rupture et la situation est relativement calme dans le sud-ouest comme le quart nord-est.
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