Le gouvernement souhaite que la grande distribution facture le carburant au consommateur à prix coûtant. Elle a prévenu que cette mesure ne représentera qu’"un à deux euros par plein d’essence".
Le gouvernement a annoncé la vente à prix coûtant des carburants sur la facture du plein avec "près de 120 000 opérations" jusqu’à la fin de l’année. La grande distribution a réagi au lendemain de ces annonces et a prévenu que "la note ne va pas beaucoup baisser", rapporte Le Figaro.
Mercredi 27 septembre, elle a estimé que cette vente de carburant représentera à "un à deux euros par plein d’essence". "Il y aura un petit impact, mais il va être léger", a déclaré le directeur général de Système U, Dominique Schelcher sur RTL.
Pour rappel, Carrefour et Leclerc se sont engagés à vendre les carburants à prix coûtant tous les jours. Casino, Cora et Intermarché en réaliseront deux week-ends par mois tandis que Système U et Auchan au moins un week-end tous les mois. Selon Dominique Schelcher, faire du prix coûtant chez eux ne va pas être spectaculaire "puisqu’ils sont déjà à prix bas toute l’année". Il a par ailleurs estimé que ce dispositif représente une baisse "d’un ou deux centimes au litre, cela veut dire un euro le plein".
Michel-Edouard Leclerc, président du comité stratégique du groupe de distribution Leclerc s’est également exprimé sur le sujet sur France Info. "Notre marge est de 2 à 3%, donc c’est de 2 à 6 centimes par litre, soit un ou deux euros par plein d’essence", a-t-il estimé.
Selon ses dires, la vente à prix coûtant est un choix fait par leurs adhérents, ce ne sont pas les pouvoirs publics qui ont imposé ce choix. "Nous l’avons proposé à Elisabeth Borne", a-t-il dit en précisant que "c’est un vrai effort".
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