Les enfants, dont les parents sont au chômage n’auront plus accès à la cantine scolaire à Mazamet, dans le Tarn. Selon le maire Olivier Fabre, cette décision concerne 85 élèves.
Olivier Fabre souhaite limiter l’accès de certains enfants à la cantine scolaire, puisqu’il veut donner la priorité aux élèves, dont les parents travaillent. Comme le rapporte RTL, l’élu a considéré que les autres ont le temps de préparer le repas pour leurs enfants. Cette décision concerne 85 élèves sur les 429 scolarisés à Mazamet (Tarn).
Le premier responsable de la ville a annoncé que les écoles sont surchargées. Des cantines n’ont pas réussi à accueillir convenablement tous les enfants l’année dernière. "On n’a pas la possibilité d’agrandir les locaux ou d’embaucher du personnel supplémentaire, ce qui nous obligerait à augmenter nos impôts, ce qu’on ne veut pas faire", a-t-il expliqué.
Selon ses dires, il est aussi nécessaire de responsabiliser les demandeurs d’emploi ou les gens qui ne travaillent pas, mais qui bénéficient de nombreuses aides. "On peut demander, ponctauellement, d’être solidaire avec ceux qui travaillent et qui n’ont pas le temps de faire un plat le midi", a-t-il conclu.
Le dispositif n’a pas été appliqué, mais des parents rencontrés par nos confrères l’ont compris. "Je trouve cela très normal. Moi-même ne travaillant pas pour le moment, je suis capable de faire à manger pour mes enfants", a estimé une mère de famille. Une autre a dit : "On peut quand même préparer vite fait un plat de pâtes le midi".
Olivier Fabre a toutefois assuré que si des parents au chômage ont un rendez-vous professionnel à midi où la mesure est appliquée, la cantine prendra en charge leurs enfants.
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