Le cancer du sein reste le cancer le plus fréquent en Europe et les polluants atmosphériques favorisent une grande partie des nouveaux cas.
Une synthèse de la littérature internationale menée par des chercheurs de l’Inserm, du CNRS, et de l’Université Grenoble Alpes a révélé une nouvelle information sur les polluants atmosphériques. En plus d’augmenter le risque du cancer du poumon, ils représentent également un facteur de risque pour le cancer du sein, le plus fréquent en Europe. L’étude s’est penchée sur les effets de trois polluants qui sont les particules en suspension avec un diamètre inférieur à 10 microns (PM10), les particules en suspension avec un diamètre inférieur à 2,5 microns (PM2,5) et le dioxyde d’azote (NO2).
Le dioxyde d’azote a enregistré le niveau de preuve le plus élevé. "Pour le dioxyde d’azote ; l’analyse a porté sur un ensemble de 36 études totalisant plus de 120 000 cas sur 3,9 millions de sujets", souligne, le chercheur Rémy Slama, épidémiologiste environnemental et directeur de recherche à l’Inserm sur le récit de Franceinfo. Ce polluant émane surtout des processus de combustion des combustibles fossiles, tels que ceux des moteurs thermiques des véhicules et du chauffage urbain. Selon la même source, près de 1 700 cas de cancers du sein seraient causés par l’exposition aux polluants atmosphériques chaque année en France. Ces résultats ont été publiés dans la revue Environmental Health Perspectives.
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