Parmi tant d’autres types de tumeurs, le cancer du poumon tue plus de patients avec 1 décès toutes les 20 minutes en France.
L’enquête IPSOS réalisée auprès de 6001 Français de 18 à 75 ans dans 12 régions métropolitaines a permis d’apporter plus d’informations concernant le cancer du poumon. Considéré comme étant le plus meurtrier, ce type de cancer tue une personne toutes les 20 minutes, en France.
Diagnostiqué chez 46 363 patients en 2018, le cancer du poumon a provoqué 33 117 décès. Cette tumeur est la première cause de décès avant le cancer de cerveau et le cancer du pancréas. C’est pourquoi il est redouté des Français, comme l’indique La Dépêche.fr.
Et la cause principale de cette maladie connue par le grand public reste toujours le tabagisme. Pourtant, d’autres facteurs pourraient provoquer la survenue d’un cancer du poumon telle l’exposition à l’amiante, au radon, à l’arsenic dans l’eau potable.
Pareillement, le lupus, la prise de compléments alimentaires à base de bêta-carotène par les fumeurs peuvent l’entraîner aussi. Et seul 1 Français sur 2 associe ces facteurs à cette tumeur alors que 81% des médecins pensent que la population est bien informée sur ces autres facteurs à risque.
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Concernant les recherches des traitements innovants, 52% des Français pensent à tort qu’il serait mieux de trouver plus de progrès du côté de la chimiothérapie. Pourtant, la mise au point de molécules en immunothérapie a déjà fait ses preuves. Pour les 46%, ils parient sur les thérapies ciblées. D’après Dr Céline Mascaux, pneumo-oncologue aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, l’immunothérapie permet de voir des réponses thérapeutiques de très longue durée. Et "peut-être des patients guéris sans chirurgie et sans traitement très lourd", a-t-elle renchéri.
Dans ce contexte, il ne faut pas minimiser aussi l’intérêt du dépistage automatique les profils à risque. Validée par 90% des médecins, cette mesure pourrait réduire la mortalité de plus de 25%, a confirmé Pr Suzy Sauvageon, présidente de l’Association de patients De l’Air.
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