Afin de soulager la douleur d’un effet secondaire de la chimiothérapie chez les enfants atteints d’un cancer, des équipes du CHU de Toulouse ont eu l’idée d’utiliser un laser. Une étude a été lancée en 2021 afin d’unifier le protocole à suivre.
Pour traiter la majorité des cancers, la chimiothérapie est un passage obligé. Cette pratique peut cependant provoquer des effets secondaires. Certains peuvent être traités, mais d’autres provoquent des douleurs qui s’ajoutent à celles déjà subies par les patients.
Au centre hospitalier universitaire de Toulouse, des équipes ont mis en place un protocole innovant pour traiter l’un des effets indésirables de la chimiothérapie : les mucites. Avec cette irritation des muqueuses buccales, le patient ne peut plus manger ni boire.
Ces équipes ont décidé de se servir d’un laser. "Je travaille depuis très longtemps avec un dentiste qui l’utilisait pour traiter les aphtes et les plaies buccales chez les adultes", selon le Pr Marlène Pasquet, médecin du service d’hémato-oncologie à l’hôpital des enfants de Toulouse.
Elle a commencé à utiliser un laser sur ses malades, mais d’autres centres en France ont pu en être équipés. Au mois de mai, une étude avait été lancée pour éditer le protocole à suivre afin d’optimiser leur utilisation. "Tous les enfants qui ont bénéficié de ce laser savent que cela soulage... Il n’empêche pas les mucites, mais la douleur", précise le Pr Pasquet.