"La justice nous donne une nouvelle fois raison", se réjouit le maire de la ville de Nice, Christian Estrosi.
"Je me réjouis que la justice nous donne une nouvelle fois raison en ordonnant l’expulsion des occupants de l’autopont qui s’y étaient établis avec des enfants dans des conditions indignes, générant ainsi d’importants troubles à l’ordre public et de graves problèmes de salubrité", a réagi Christian Estrosi après l’obtention de l’évacuation du campement illégal installé sous l’autopont.
Après le récent démantèlement du campement illégal au port Lympia, celui de l’autopont sera alors programmé dans un futur proche. Le juge du Tribunal judiciaire de Nice qui a ordonné cette évacuation du campement illégal de l’autopont a aussi assuré que : "Le concours de la force publique sera accordé par le Préfet, si nécessaire".
La mairie et la métropole de Nice se sont battues depuis plusieurs mois pour obtenir l’expulsion des occupants de l’autopont qui sont majoritairement des migrants originaires d’Europe de l’Est. Au mois de mai dernier, la municipalité avait décidé de saisir la justice à la suite de la montée des tensions avec le Conseil départemental sur ce dossier. Désormais, il revient à mairie et la métropole de Nice, dirigées par Christian Estrosi, de "mettre un terme en urgence à cette situation en ordonnant aux occupants de libérer les lieux".
Pour justifier son action, la mairie avait indiqué être "très préoccupée par la situation de danger rencontrée par les personnes -et notamment les enfants- squattant au niveau de l’autopont". La ville voulait aussi que riverains puissent retrouver "un cadre de vie serein" car les conditions de salubrité provoquées par ces occupations illégales étaient "absolument inacceptables", rapporte Bfmtv.
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