Les médecins libéraux sont en grève depuis lundi, et ce jusqu’au 2 janvier 2023, pour réclamer de meilleures conditions de travail. Alors que la France est en pleine lutte contre une triple épidémie, ils défendent leur mouvement social.
À l’appel d’un collectif, les médecins libéraux ferment leurs cabinets jusqu’au 2 janvier 2023 pour se mettre en grève. C’est le deuxième mouvement de ce genre depuis le début de ce mois de décembre. Ces médecins réclament une hausse du tarif des consultations ainsi qu’une amélioration de leurs conditions de travail.
Le collectif Médecins pour demain demande une hausse des frais consultation de base passant de 25 à 50 euros. Le collectif est soutenu par plusieurs syndicats comme UFML, FMF, SML et Jeunes Médecins.
Le ministère de la Santé désapprouve ce mouvement. François Braun le "condamne fermement... pendant cette période des fêtes de fin d’année", selon son entourage. François Braun estime que l’initiative intervient dans un moment critique pour le système de santé français.
Avec la triple épidémie qui touche actuellement le pays, les hôpitaux et des services d’urgence sont saturés.Les médecins grévistes sont cependant plus déterminés que jamais.
Au micro d’Europe 1, Mokhtaria Alikada, médecin gréviste à Lyon, a évoqué une situation critique qui ne date pas d’aujourd’hui. "Nous sommes en sous-effectif, crevés… travaillons du matin au soir", a-t-elle expliqué.
Le Dr Alikada déplore la réaction du gouvernement, alors qu’ils subissent la situation, selon ses dires. "C’est pour nos patients que l’on se bat, pour leur offrir des soins de qualité dans des délais raisonnables", argue la professionnelle de santé.
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