Mardi 1er août, la Haute autorité de santé (HAS) a donné son accord pour la prise en charge d’un traitement préventif contre la bronchiolite des nourrissons en France. Cela permettra aux nourrissons de bénéficier de ce traitement dès le mois de septembre.
Selon l’avis de la Commission de la transparence de la Haute autorité de santé (HAS), l’anticorps Beyfortus, développé par le groupe pharmaceutique français Sanofi en collaboration avec le laboratoire britannique AstraZeneca, est une option thérapeutique pour la prévention des infections des voies respiratoires causées par le virus respiratoire syncytial (VRS) chez les nouveau-nés et les nourrissons lors de leur première exposition à ce virus. Le VRS est principalement connu pour être à l’origine du fléau des bronchiolites qui surviennent chaque hiver.
La direction générale de la santé avait précisé la semaine dernière que si la HAS donnait un avis favorable, les pharmacies seraient autorisées à commander le traitement fourni par l’État sans facturer les patients.
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La Haute Autorité de Santé (HAS) estime toutefois que Beyfortus répond "partiellement" au besoin médical identifié, étant donné le manque actuel de données permettant de justifier un éventuel impact sur la durée d’hospitalisation, les transferts en unité de soins intensifs ou en réanimation, ainsi que sur la mortalité. Par conséquent, la Commission prévoit de "réévaluer le médicament".
L’année dernière Beyfortus avait obtenu l’autorisation de mise sur le marché de la part de l’Agence européenne du médicament. Le mois dernier, il a reçu l’approbation de l’agence américaine du médicament (FDA).
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