Le braconnage des espèces protégées, en particulier des langoustes, n’est pas rare en cette période. Ces crustacées, très prisés des tables de fêtes de fin d’année sont pourtant interdites à la pêche du 1er décembre au 31 mars. L’unité littorale des affaires maritimes patrouille sur les littoraux aux aurores pour contrôler les pêches illégales.
L’unité littorale des affaires maritimes a déjà saisi des braconniers avec des espèces protégées dans leurs filets. Il y a quelques jours, l’organisme a perquisitionné une pêche illégale de requins marteaux juvéniles ainsi que des langoustes. Des crustacés très prisés par les Réunionnais pour les fêtes mais des espèces toutefois protégées et donc interdites de pêche à cette période de l’année. Un arrêté préfectoral est en effet en vigueur pour interdire la pêche durant leur période de reproduction, soit du 1er décembre au 31 mars prochain.
Pour limiter le braconnage, l’unité contrôle également les pêcheurs amateurs et met en place un système de reconnaissance des poissons qu’ils pêchent pour éviter leur commercialisation. Ils doivent ainsi marquer chacun de leurs poissons en incisant une partie de leur queue.
« Cela nous permet de vérifier que tous les professionnels ainsi que les pêheurs de loisirs jouent le jeu. Cela peut paraître anodin mais on rencontre pourtant sur des étales des poissons marqués et cela nous permet de remonter réellement la filière », explique Laurence Le Bastard, cheffe de l’unité littorale des affaires maritimes de la Réunion.
Montant de l’amende pour les braconniers : 22 000 euros.
Mélissa Gajahi