Bougie d’Hanouka à l’Élysée : la défense de la présidence

"Ça n’est pas tout à fait la même chose que…"

Ce vendredi matin, en réponse aux critiques, l’équipe du président a cherché à se justifier. L’Élysée nie avoir organisé une cérémonie religieuse au sein du Palais, soulignant le contexte de la remise du prix Lord Jacobovits. "Ça n’est pas tout à fait la même chose que d’inviter des personnes pour participer à une cérémonie de Hanouka", affirme l’entourage d’Emmanuel Macron. Cette même source ajoute, comme le rapporte TF1Info, que "la laïcité, ça n’est pas la négation du fait religieux. C’est séparer l’action et la gestion de l’État du religieux". "Par ailleurs, rappelons que le président a parlé à des obsèques religieuses la semaine dernière à Lyon pour Gérard Collomb", souligne l’informateur.

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"C’est la liberté de croire ou…"

Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, a avancé un argument similaire sur France Info, indiquant qu’il avait accompagné le président dans divers lieux de culte, y compris des mosquées, des synagogues, des églises et des temples. Il a expliqué que le président de la République était un défenseur des religions, respectant chacune d’entre elles, et en tant que chef de l’État, aucune violation de la laïcité n’était perçue. Le locataire de la place Beauvau a estimé qu’il était normal, compte tenu de la recrudescence de l’antisémitisme, qu’Emmanuel Macron exprime sa solidarité en se tenant aux côtés de ses compatriotes juifs.

Questionné ce vendredi lors de la visite de Notre-Dame-de-Paris, le président a préféré relativiser. "Tout cela a été fait en présence des autres cultes, dans le respect de la République, de la concorde", a-t-il dit. Et "la République, ce n’est pas l’effacement des religions, c’est la liberté de croire ou de ne pas croire".

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