L’Agence régionale de santé (ARS) de Nouvelle-Aquitaine a annoncé vendredi la mort d’une jeune fille au CHU de Bordeaux, suite à des "complications neurologiques" liées à la rougeole.
La rougeole avait déjà tué une mère de famille de 32 ans qui n’avait jamais été vaccinée à Poitiers au mois de février. Elle aurait contracté cette maladie où son père avait été admis pour une hospitalisation, selon le quotidien Nouvelle République. L’ARS ajoute également, que c’est le 23e décès causé par la maladie depuis 2008 et le 2e en Nouvelle-Aquitaine.
Si au total, 2 567 cas de rougeole ont été confirmés depuis le 6 novembre 2017, 1 096 se trouvaient à la Nouvelle-Aquitaine, qui, aujourd’hui "n’est plus en phase d’épidémie", selon ARS. Cette dernière précise néanmoins que le combat pour la vaccination continue, il s’avère qu’environ "90% de ces cas n’étaient pas ou insuffisamment vaccinés (2 doses nécessaires)".
Par ailleurs, l’ARS a rappelé, comme l’écrit Europe1, qu’il n’y a malheureusement pas de traitement pour remédier à cette maladie contagieuse. On ne peut administrer que des médicaments pour soulager les symptômes. Même si la France a évité une épidémie comme celle entre 2008 et 2012, touchant 24 000 personnes, des complications parfois graves telles que la méningo-encéphalite, la pneumopathie, et beaucoup d’autres peuvent survenir.
L’Organisation mondiale de la Santé recommande aux autorités sanitaires que 95% de vaccination chez les personnes à risque soit atteintes. Cependant, en mars, Santé publique avait indiqué la variation entre 62 et 88% de la couverture avec la seconde dose de vaccin, qui garantit l’immunité, en fonction des départements.