La secrétaire d’Etat chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes est intervenue pour défendre un jeune internaute âgé de 15 ans, dimanche 14 avril, après une blague liée à la Mecque, en Arabie Saoudite.
Un utilisateur de Twitter prénommé Hugo a posté une blague sur La Mecque dans la matinée du dimanche 14 avril. Il avait publié une photo de la foule au pèlerinage, accompagnée d’un message en référence à un jeu télévisé de Gulli, qui se termine par une épreuve dans une "boîte noire". "Prdr y’a du monde à InZeBoite", a-t-il écrit. Mais le tweet qui se voulait humoristique a rapidement déclenché des messages d’insultes et de menaces de mort. Plusieurs personnes ont reproché à l’adolescent de manquer de respect vis-à-vis de la religion musulmane.
Face aux commentaires de haine, l’adolescent de 15 ans a voulu se rattraper en postant un second message dans lequel il disait qu’il n’avait "jamais voulu offenser quelqu’un". Il a ajouté : "Arrêtez de vouloir la violence pour rien, il y a bien pire dans ce monde et sur Twitter ", avant de terminer sa publication par "Laissez-moi en vie".
Ce matin j’ouvre Twitter, première chose que je vois, un gosse de 15 ans qui fait une blague comme on en fait tous tous les jours sur une religion et qui par conséquent se fait menacer de mort, avec adresse et lycée dévoilés.
Il tweete : "Laissez moi en vie"#JeSoutienHugo pic.twitter.com/oiZThe2fHM
— Boris Le Méec 🇨🇵 (@BorisLeMeec) 14 avril 2019
Les faits ont été signalés aux enquêteurs de police via la plateforme Pharos et l’adolescent a reçu de nombreux messages de soutien sur le réseau social. Marlène Schiappa a défendu Hugo. Elle a rappelé que : "La France est une République laïque où chacun peut critiquer et se moquer des religions sans être menacé de mort pour cela". Puis, la secrétaire d’Etat chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes a souligné que le cyberharcèlement en meute est sanctionné par la loi.
La France est une République laïque où chacun peut critiquer et se moquer des religions sans être menacé de mort pour cela !
Le blasphème n’existe pas.
En revanche, le cyber-harcèlement en meute est puni depuis cet été par la loi.#JeSoutiensHugo
cc @TwitterFrance
— 🇫🇷 MarleneSchiappa (@MarleneSchiappa) 14 avril 2019