Marie-France Monéger-Guyomarc’h à la tête de la police des polices depuis six ans assure qu’au sein de l’institution "aucun policier n’est intouchable".
A l’approche de sa retraite, en septembre prochain, la patronne de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) dresse le bilan de ses quarante années de police dans un entretien exclusif pour Le Parisien - Aujourd’hui en France.
Marie-France Monéger-Guyomarc’h explique en premier lieu, la première mission de "la police des polices". "Il me paraît normal que l’autorité hiérarchique puisse contrôler ce que font ses agents et les sanctionner si nécessaire", aborde-t-elle précisant que dans les enquêtes judiciaires, l’IGPPN travaille "sous le contrôle de magistrats". Par ailleurs, elle assure que pour mener à bien ls missions, l’institution s’ouvre sur l’extérieur. C’est-à-dire, que l’IGPN "a déjà recruté 8 % de non policiers, magistrats administratifs, psychologues ou consultants". "Je crois que nous y sommes parvenus. Je crois aussi que notre système est cohérent et équilibré", précise-t-elle.
Selon la patronne de l’IGPN, "le policier est moins vulnérable car mieux formé et mieux cadré". Actuellement, les regards critiques de la société "s’exercent aussi de l’intérieur". Aussi, "la culture du silence face à de telles dérives n’existe plus". En parallèle, "le policier rend davantage compte de son action aujourd’hui". D’ailleurs, "ces dernières années, de grands flics sont tombés après une enquête de l’IGPN…", assure-t-elle. "Aucun policier n’est intouchable. D’ailleurs, on ne m’a jamais demandé d’étouffer quoi que ce soit, ni de faire trébucher qui que ce soit", renforce-t-elle.
Malgré les critiques, Marie-France Monéger-Guyomarc’h confirme que le "service s’est rajeuni et féminisé". Elle espère enfin que "les autres policiers ne (les) perçoivent plus comme des collègues désagréables".
>>>Lire l’article dans son intégralité ici