Alors que les résultats des enquêtes faites par le comité d’experts pour déterminer les causes possibles des "bébés nés sans bras" ne seront publiés que le 11 juillet, d’autres investigations sur le terrain seraient déjà recommandées.
Selon les informations de LCI, plusieurs cas groupés de bébés touchés par des malformations ont été identifiés en France ces dernières années. Le gouvernement a ainsi chargé des scientifiques pour déterminer les causes possibles de bébés nés "sans bras ou sans main". Le rapport final du comité d’experts qui a fait ces investigations a été attendu fin juin, mais il ne sera communiqué aux familles que le 11 juillet. Cette date a été indiquée dans le courrier de convocation reçu par les associations d’aide aux familles et les responsables des registres des malformations congénitales.
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Dans ce communiqué, ils ont été aussi informés d’une autre étape dans ce dossier. L’Agence nationale de sécurité sanitaire et de l’environnement (Anses) a, en effet, annoncé que le comité d’experts "va recommander ’des investigations’ dans les endroits où des anomalies ont été observées". Emmanuelle Amar, la scientifique à l’origine de la médiatisation du dossier a apporté cette explication.
Aucune autre précision n’a été donnée sur le type d’enquête pour le moment. "On ne sait pas laquelle ni sur quoi elle va porter", a souligné la responsable du registre de la région Rhône-Alpes. Elle a dans ce sens précisé qu’on ne connaît pas encore si elle concerne tous les groupements de cas recensés en France ou seulement l’un d’entre eux.
Contactée par l’AFP, l’agence Santé publique France n’a pas souhaité confirmer cette information. Pareillement, une mère concernée a seulement précisé qu’une "conférence de presse de restitution du rapport des experts scientifiques" se tiendrait le 12 juillet.
De son côté, le groupe de travail "informel" constitué par Emmanuelle Amar a réclamé que la future enquête doive comporter "un séquençage du génome des enfants et des parents" et "un audit des systèmes d’eau". Il a d’ailleurs évoqué dans sa propre étude que la piste de l’eau contaminée serait l’une des principales causes de cette malformation.
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