Après l’annonce faite par la ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn, le 21 octobre, à la suite de l’affaire des bébés nés sans bras, la perplexité et la méfiance règnent du côté des parents.
Agnès Buzyn a affirmé dimanche qu’une nouvelle enquête sera lancée, après une première déjà réalisée, dans l’affaire de bébés nés sans bras. Souhaitant "croiser les regards" entre les spécialistes de l’environnement et les médecins, l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) a été appelée pour prêter une attention particulière sur le dossier. Il s’agirait d’une contre-expertise étant donné que le rapport rendu par Santé Publique France n’avait trouvé aucune explication à ce mystère.
De leur côté, les parents ayant eu des enfants avec une malformation du bras ont accueilli l’annonce d’Agnès Buzyn avec satisfaction. Ils sont en revanche dans l’embarras.
Les familles bretonnes déplorent le fait que cette enquête ne soit pas faite juste après les naissances, il y a quelques années. Elles estiment que dorénavant, rien n’assure une réponse à laquelle elles peuvent se fier.
Samuel Bernard, papa d’Aliénor, 5 ans, née avec une malformation du bras, par exemple, s’interroge pourquoi la ministre de la Santé n’avait pas réagi plus tôt à ce sujet, qui est pourtant évoqué dans les médias depuis des semaines.
La maman de Léo (7 ans), Mélinda Mostini est reconnaissante de la diffusion de l’affaire. Même si elle s’apprête à ne jamais obtenir de réponse, elle pense qu’au moins de l’effort a été déployé. "On se sera intéressé à nos enfants, et on aura au moins essayé", a-t-elle indiqué.
(Source : RTL)
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