Malgré les propos tenus par la ministre de la Santé Agnès Buzyn, après l’affaire des bébés sans main de l’Ain, les salariés du registre lyonnais des malformations n’auront plus d’emploi en janvier.
Entre 2009 et 2014, plusieurs bébés sont nés avec des [malformations congénitales->https://www.linfo.re/tags/malformation-du-foetus] dans plusieurs départements français. Blâmée par de nombreux épidémiologistes, la lanceuse d’alerte dans l’[affaire des bébés sans bras ou sans main de l’Ain->https://www.linfo.re/france/faits-divers/ain-naissance-de-sept-bebes-sans-bras-ou-sans-main] perdra son travail en janvier.
Outre la directrice du registre des malformations en Rhône-Alpes (Remera), Emmanuelle Amar, tous employés, connus pour avoir révélé le scandale sont concernés par ce licenciement. Emmanuelle Amar a indiqué au JDD que leur employeur, les Hospices civils de Lyon, ne serait plus en mesure de payer leurs salaires et leur loyer. Ils ne peuvent plus débourser les 250.000 euros annuels correspondants.
La ministre des Solidarités et de la Santé avait pourtant affirmé le 21 octobre son opposition à l’arrêt de la subvention des registres. Elle avait également indiqué vouloir relancer une enquête afin de déterminer si les sept naissances enregistrées dans l’Ain seraient dues à une cause quelconque ou le fait du hasard.
Ces enfants venus au monde avec des malformations congénitales à Guidel (Morbihan), en Rhône-Alpes et en Pays de Loire, entre 2009 et 2014, inquiètent et interrogent parents et médecins. Il s’agit d’une succession de cas extrêmement rares. Une rencontre entre l’Agence régionale de santé et les familles concernées aura lieu le 6 novembre prochain.
(Source : Ouest France)