Le Dr. François Bourdillon, directeur général de l’agence Santé publique France, a fait une déclaration en marge de l’affaire des bébés nés sans mains, bras, ou avant-bras.
Une investigation dans toute l’Hexagone "est en cours" dans l’affaire des bébés nés sans mains, bras ou avant-bras, a indiqué mercredi matin le Dr. François Bourdillon, directeur général de l’agence Santé publique France. Sur les ondes de RTL, le directeur général de l’agence sanitaire a affirmé que les résultats de l’enquête "pour la France entière" seront connus d’ici à peu près 3 mois.
De son côté, invitée sur Bfmtv, la ministre de la santé Agnès Buzyn a indiqué que Santé Prévention et l’Anses "vont mener une étude pour chercher des causes communes à ces cas de malformation". Elle annonce pour sa part que les résultats complets de l’enquête vont être dévoilés avant juin 2019. "Nous ne voulons fermer aucune piste", insiste-t-elle en supposant que c’est possiblement une piste environnementale : "c’est peut-être ce qu’elles ont mangé, peut-être ce qu’elles ont bu, respiré". Mais "aujourd’hui, je ne sais pas", reconnait M. Buzyn.
Onze nouveaux cas de bébés nés sans bras ont été répertoriés dans le département de l’Ain, rapporte Le Monde et la presse française, Pour rappel, ils sont nés entre 2000 et 2014. Leur cas s’ajoute à 7 autres cas déjà recensés dans le département par le Registre des malformations congénitales en Rhône-Alpes d’enfants nés entre 2009 et 2014.
L’agence sanitaire martèle que des enquêtes étaient en cours et que "la réalisation d’enquêtes rétrospectives, plusieurs années après la naissance, sera complexe".
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(Sources : Europe 1, France 3, Valeurs Actuelles)