Le syndicat Alliance et l’UNSA Police ne vont pas participer au "Beauvau de la sécurité" prévu pour janvier 2021.
En réponse aux violences policières en France, Emmanuel Macron a récemment annoncé la tenue d’un "Beauvau de la sécurité" dès le mois de janvier. Selon le chef de l’Etat, ce "Beauvau de la sécurité" permettra d’"améliorer les conditions d’exercice" des forces de l’ordre et de "consolider" leurs liens avec les Français.
Une Grenelle de la police qui se déroulera sans les syndicats de police Alliance et l’UNSA Police qui ont fait savoir qu’ils n’y participeront pas. Dans un courrier consulté par l’Agence France Presse, Fabien Vanhemelryck, le secrétaire général du syndicat Alliance, majoritaire chez les forces de l’ordre, a évoqué "un énième séminaire sans mesure concrète au préalable serait jugé indécent".
"Vos (Emmanuel Macron) propos sur les policiers sous-entendant que nos collègues seraient racistes ou violents, ont suscité un vif émoi, une colère jamais atteinte", a aussi indiqué l’Alliance. La participation du syndicat à cette Grenelle de police est conditionnée par la mise en place de meures comme une "peine minimale incompressible pour les agresseurs de policiers", le "floutage" des policiers filmés et des "mesures sociales", dont la gratuité des transports.
Parmi les conditions de participation de l’UNSA Police au "Beauvau de la sécurité" figure l’attente des réponses tangibles sur des sujets déjà abordés". Il est aussi indiqué que : "Les fonctionnaires de police ne se contenteront pas d’une énième réunion".
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