Après l’agression du chauffeur de bus, dimanche 5 juillet, le ministre délégué aux Transports est venu rencontrer ses collègues à l’atelier Chronoplus, à Bayonne.
L’agression de Philippe Monguillot, chauffeur de Chronoplus, a provoqué l’émotion et l’indignation qui ont largement dépassé les frontières du Pays basque, selon Sud Ouest. Dans la soirée du mardi 7 juillet, le nouveau ministre des Transports, Jean-Baptiste Djebbari, s’est déplacé à Bayonne pour rencontrer les employés de la société de transport.
Un entretien a eu lieu avec une délégation du personnel dans les ateliers de Chronoplus. Des parlementaires et des élus locaux ont été également présents.
A la sortie de cette rencontre, le ministre Jean-Baptiste Djebbari a souligné apporter "tout son soutien" à la famille de la victime de l’agression, ainsi qu’au personnel de Chronoplus.
Il a indiqué que la reprise de l’activité pour les usagers et le personnel avec une sécurité renforcée fait partie des priorités. "Et que dans un second temps, il faudra mieux cibler les moyens et les tensions, et ça doit se faire au plan local avec les agents et l’opérateur", a-t-il signifié.
Le drame s’est déroulé lorsque le conducteur a refusé d’accepter des passagers, car ces derniers n’avaient pas de titre de transport et n’ont pas mis des masques. Les agresseurs ont commencé à le rouer de coups et le chauffeur, âgé d’une cinquantaine d’années, a été grièvement blessé à la tête.
Alertés, les secours sont arrivés sur les lieux. Au moment de sa prise en charge, la victime était inconsciente. Les secours ont transporté le chauffeur dans un état très grave, au centre hospitalier de la Côte Basque, à Bayonne.
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