Participant à l’émission matinale de France Info, le ministre en charge du portefeuille de l’Économie et des Finances a révélé que le futur projet de loi de finances publiques pour 2024 inclura un échéancier détaillé pour les réductions d’impôts, préalablement déclarées par Emmanuel Macron.
Bruno Le Maire approfondit les perspectives de réduction d’impôts que le gouvernement envisage de mettre en œuvre d’ici la fin du mandat présidentiel. Présent sur le plateau de France Info, le ministre de l’Économie a rappelé que deux axes avaient été identifiés : la diminution des impôts de production, qui impactent notamment les secteurs industriels, ainsi que la réduction d’impôts pour les ménages à hauteur de deux milliards d’euros, avait d’ailleurs annoncé par Emmanuel Macron au mois de mai.
"Nous ferons ces baisses d’impôts de manière progressive en inscrivant un calendrier dans le projet de loi de finances publiques pour 2024 qui permettra aux ménages comme aux entreprises de savoir comment seront phasées ces baisses d’impôts d’ici 2027", explique-t-il, dans des propos relayés par d’autres médias comme BFMTV.
Le locataire de Bercy a aussi mis en lumière le bilan fiscal d’Emmanuel Macron depuis son arrivée au pouvoir. "Nous avons baissé les impôts de plus de 50 milliards d’euros depuis qu’Emmanuel Macron a été élu président de la République, c’est considérable", a-t-il appuyé. Et "malgré cela, nous gardons un niveau de prélèvements obligatoires parmi les plus élevés des pays développés".
> À lire aussi : Bruno Le Maire en Chine pour renforcer les relations économiques avec le pays
Alors qu’il exprime la volonté de réduire les prélèvements fiscaux étatiques, Bruno Le Maire s’engage également à restreindre les dépenses publiques, en particulier dans le secteur énergétique. Il a ainsi discuté de la hausse récente de 10% du tarif réglementé de l’électricité, qui a pris effet à partir du 1er août. Cette augmentation survient alors que le bouclier tarifaire avait déjà enregistré une hausse des prix de 15% en février dernier.
"Nous prenons à notre charge près de 40% de la facture d’électricité des ménages, 37% pour être exact", a-t-il souligné. Et "nous continuons à protéger les ménages, mais le principe de responsabilité, c’est progressivement que chacun paye l’électricité aux prix du marché avec la protection que garantit l’État français : il n’y a pas de rattrapage". "Nous avons dépensé 40 milliards d’euros pour baisser la facture d’électricité, on ne va pas les récupérer dans les poches des Français ", a appuyé le ministre.
> Toute l’actualité en France sur LINFO.re