Le ministère de l’Éducation nationale a annoncé "plus de souplesse dans l’organisation" du nouveau baccalauréat, dès la prochaine rentrée.
Le comité de suivi du nouveau baccalauréat, chargé d’examiner des problèmes liés à la réforme a tenu une réunion, mardi 30 juin. Après cette séance, le ministère de l’Education nationale a annoncé "plus de souplesse dans l’organisation" des épreuves de contrôle continu de l’examen. Selon TV5 Monde, ces épreuves, désormais nommées "évaluations communes", vont être "simplifiées" dès la rentrée prochaine. Ainsi, un calendrier de passage sera adapté localement à chaque établissement.
Le ministère a expliqué que des "commissions d’harmonisation" auront lieu en fin d’année de Première et de Terminale et non plus après chaque session comme auparavant. En effet, au début, ces épreuves, (anciennement appelées E3C), ont été réparties en trois sessions sur les années de Première et Terminale, selon un calendrier commun. Pourtant, des opposants à la réforme les ont perturbées, depuis leur lancement le 20 janvier.
Désormais, le calendrier de passation sera fixé par chaque chef d’établissement "après consultation du conseil pédagogique et délibération du conseil d’administration", a annoncé le ministère. Il a aussi indiqué que "le cadre national de l’examen est conforté". D’après ses explications, les sujets des évaluations communes sont pris dans la banque nationale de sujets qui demeure publique. Par la suite, les copies anonymisées sont corrigées par d’autres professeurs que ceux des élèves et l’évolution du jury du baccalauréat garantit l’objectivité de l’examen.
Sur ce sujet, "l’objectif est que ce soit le plus simple possible", a réitéré le ministre Jean-Michel Blanquer, lors de son passage sur RTL. A son avis, l’équilibre entre objectivité (être noté par un autre professeur) et la simplicité (que ce ne soit pas une usine à gaz d’organisation) a été visée depuis le début. "Nous évoluons, avec un système plus simple, plus facile à comprendre et plus adapté à chaque établissement", a-t-il résumé. Par ailleurs, le ministre prévoit également un retour normal en classe pour la rentrée de septembre, durant cet entretien.
>>> A lire aussi : Baccalauréat : 500 000 élèves planchent sur les épreuves du contrôle continu