À partir de l’année 2024, les épreuves de spécialités du baccalauréat seront désormais programmées en juin et non plus en mars. La semaine passée, le président de la République avait déjà levé le voile sur les intentions du gouvernement.
En réponse aux vives critiques des syndicats et des parents d’élèves concernant le calendrier de la réforme du baccalauréat mise en place par Jean-Michel Blanquer, le gouvernement fait marche arrière. Selon des informations provenant de l’Élysée et relayées par Le Parisien, les épreuves de spécialités seront désormais organisées en juin et non plus en mars. Cette modification entrera en vigueur dès 2024.
Dans une récente interview accordée au journal Le Point, Emmanuel Macron avait déjà exprimé son opinion sur le sujet. Il estimait que ces épreuves du bac ne devraient pas avoir lieu "si tôt dans l’année". Le chef de l’État avait alors dit qu’il allait y avoir des "ajustements".
Le concept du "nouveau baccalauréat", conçu par l’ancien ministre Jean-Michel Blanquer, n’a été appliqué que lors de l’édition 2023 et pour la première fois depuis la réforme initiée en 2019. Au mois de mars, les candidats ont passé deux épreuves de spécialité, les matières principales choisies individuellement par chaque lycéen en terminale et qui comptent pour un tiers de la note finale de l’examen.
La note du baccalauréat est constituée à 40% par l’évaluation en contrôle continu et à 60% par les épreuves finales, dont les épreuves de spécialité, l’épreuve de philosophie et le grand oral, tous effectués en terminale.
> Suivez toute l’actualité en France sur Linfo.re