La ministre de l’Education nationale, Nicole Belloubet, a ordonné l’ouverture d’une enquête administrative après les soupçons de discrimination au préjudice d’élèves d’un lycée juif lors du bac 2024.
Jeudi 11 juillet soir, le ministère de l’Education nationale a indiqué que les soupçons et accusations de discrimination au préjudice d’élèves d’un lycée juif parisien lors du baccalauréat 2024 n’ont pas été confirmés par l’enquête administrative. A noter que cette dernière a été ordonnée par la ministre Nicole Belloubet.
Les résultats ont montré que les éléments recueillis "ne permettent pas de conclure que les élèves du lycée Yabné auraient subi une quelconque discrimination à raison de leur religion supposée ou de leur établissement d’origine".
Comme le rapporte Europe 1, certaines élèves ont pu connaître des notes plus faibles à cette épreuve très spécifique du Grand oral qu’à celles d’autres épreuves écrites dans les mêmes matières. Pourtant, "rien n’établit que ces notes attribuées par un jury souverain l’auraient été pour des raisons autres que la maîtrise ou l’absence de maîtrise de cet exercice par ces élèves", a souligné l’enquête en précisant que les modalités d’examen ont été "conformes".
Deux jurys ont été incriminés dans cet écart de notation des élèves du lycée juif. Selon l’enquête, pour le premier, "l’analyse des résultats des candidats notés par ce jury, en comparant les élèves issus de Yabné et les autres élèves, ne révèle aucune distorsion de notation". Quant au second, s’il "s’est montré globalement plus sévère, rien ne permet de retenir une discrimination réelle ou supposée à l’égard des élèves du lycée".
En conclusion, l’enquête indique que de manière générale, 173 candidats ont passé le grand oral en physique chimie dans le centre d’examen situé dans le 18e arrondissement de Paris et la distribution des notes ne montre pas de distorsion majeure pour les élèves du lycée Yabné.
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