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Tricher au baccalauréat est synonyme de fraude et la commission académique de discipline n’est pas tendre avec les candidats surpris en flagrant délit.
Les techniques farfelues des Sous-doués passent le bac restent toujours dans les annales et ont beaucoup évolué. Aujourd’hui, les tricheurs se servent d’un appareil pour échanger ou consulter des informations. Certains utilisent leur smartphone par exemple pour écouter des fichiers audio préalablement enregistrés. Les fraudes au baccalauréat se manifestent également par le fait de se faire remplacer par une autre personne lors d’une épreuve. Il est évidemment interdit de communiquer avec d’autres candidats ou d’utiliser des documents autres que ceux fournis par l’administration. Par ailleurs, chaque consigne pendant l’examen doit être scrupuleusement respectée.
Les tricheurs ne manquent pas à l’appel durant les épreuves du bac. De leur côté, les examinateurs ne seront pas cléments en cas de flagrant délit de fraude ou tentative de fraude. Un candidat surpris peut être cessé par le surveillant de salle. Le fraudeur peut néanmoins poursuivre l’épreuve, mais les pièces ou matériels de triche seront confisqués. Un procès-verbal sera ensuite signé par le ou les autres surveillants et le ou les auteurs des faits. La note sera ensuite transmise au recteur qui saisit la commission de discipline du bac. Une expulsion immédiate du candidat ne sera pas exclue dans le cas de candidat perturbateur.
Dans l’attente de la décision de la commission, le candidat ne reçoit pas encore les résultats de son examen. Par ailleurs, il ne peut s’inscrire dans un établissement public d’enseignement supérieur. Le tricheur devra se présenter au moins 10 jours avant la réunion de la commission. Cette dernière prononce soit une relaxe soit une sanction disciplinaire. Selon la gravité des fautes, la commission académique de discipline peut décider parmi plusieurs sanctions comme un blâme ou la privation de toute mention au diplôme.
Il peut recevoir l’interdiction de participer à tout examen de l’Éducation nationale pendant 5 ans au maximum, bac ou post-bac. Il peut également être interdit de s’inscrire dans un établissement public du supérieur pendant 5 ans au maximum. Une annulation de l’épreuve pendant laquelle s’est déroulée la fraude peut également survenir. Enfin, il est porté à la connaissance des tricheurs que la fraude au bac est passible de sanctions pénales. Son auteur et ses complices encourent une peine de 9 000 euros d’amende et/ou de 3 ans d’emprisonnement.
Source : Service public