En France, la numérisation est déjà utilisée pour les langues rares, ainsi que dans l’enseignement supérieur. Elle pourrait être généralisée d’ici 2021.
Selon les informations du Figaro les copies du baccalauréat pourraient être numérisées en 2021. Une mesure qui permettrait d’éviter la mésaventure des 33 élèves en Eure-et-Loir. Ces derniers ont dû repasser l’épreuve de ES après les vols de leurs copies.
Actuellement, "rien n’est acté, mais c’est en discussion", assure la direction générale de l’enseignement scolaire (Dgesco) du ministère de l’Education nationale. L’application d’un tel dispositif présente de nombreux avantages, souligne l’organisme. Outre les avantages de coût et de sécurité, la numérisation apporte particulièrement une plus grande flexibilité d’organisation. Autres points à considérer : les enseignants n’auraient plus à se déplacer pour aller récupérer les copies. D’un point de vue "coût" : l’administration n’aura plus à rembourser leurs frais de déplacement du centre d’examen à leur domicile.
Par ailleurs, la numérisation favoriserait également un "brassage de copies plus important sur une dizaine d’établissements, contre deux à trois actuellement, afin d’harmoniser la notation". Comment se déroulera la numérisation ? Concrètement, les copies seraient scannées directement dans les centres d’examen, puis stockées sur un serveur sécurisé accessible aux enseignants, leur laissant ainsi plus de temps pour la correction. Les enseignants auraient aussi la possibilité d’échanger entre eux sur des forums dédiés.
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Depuis 2011, la numérisation des copies du bac existe déjà dans les lycées français de l’étranger. En France, le dispositif est utilisé pour les langues rares, ainsi que dans l’enseignement supérieur (pour les concours d’enseignant et une partie des BTS). Malgré les avantages soutenus par la Dgesco, certains craignent un risque de surveillance accrue des enseignants. "La correction en ligne permet à tout moment d’avoir, pour les superviseurs, un instantané de notre correction. Ils peuvent surveiller notre rythme, nos notes, nos changements, harmoniser en cours de correction", s’indigne un professeur de français d’Ile-de-France.
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