Mercredi 13 novembre, le ministère de l’Économie a annoncé que la prime à la conversion disparaîtra dans le cadre du Budget 2025. Depuis janvier, 45 000 bénéficiaires ont profité de cette aide qui a représenté une dépense de 150 millions d’euros pour l’État en 2024.
La prime à la conversion, déjà réduite au fil des ans, vit ses derniers instants. Jeudi 14 novembre, le ministère de l’Économie a annoncé sa suppression dans le cadre du budget 2025. Ce dispositif offrait 5 000 euros pour l’achat d’un véhicule électrique ou 3 000 euros pour une voiture thermique récente, à condition de se débarrasser d’un véhicule polluant (Crit’Air 3 ou plus). Un porte-parole de Bercy a confirmé que le gouvernement privilégiera désormais le bonus écologique, relaie TF1Info. Si cette prime ne représente "que" 150 millions d’euros, sa suppression s’inscrit dans une démarche d’économies menée par l’exécutif Barnier.
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Pour les automobilistes souhaitant acquérir un véhicule électrique neuf, seuls le bonus écologique et le ’leasing social’, destiné aux foyers modestes, resteront disponibles. Ce bonus, compris entre 4 000 et 7 000 euros selon les revenus, est maintenu, contrairement à l’Allemagne qui l’a supprimé. Bercy le considère comme un levier clé pour aider les ménages à réduire leur empreinte carbone et à promouvoir l’électrique. Par ailleurs, des certificats d’économie d’énergie sont à l’étude pour soutenir la location de véhicules propres. La prime à la conversion, plafonnée entre 1 500 et 5 000 euros en 2024, disparaît avec le Budget 2025.
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