La ministre des Solidarités, Aurore Bergé, a révélé que des améliorations seront apportées au circuit de signalement des cas de maltraitance, dans le cadre d’une stratégie nationale qui sera dévoilée en novembre.
Le gouvernement français intensifie ses mesures pour combattre la maltraitance envers les personnes âgées et handicapées. Aurore Bergé a souligné l’importance de signaler les situations de maltraitance lors de la remise du rapport des Etats généraux consacrés à ce sujet, affirmant que cela ne relève ni de la délation, mais d’une obligation légale et morale.
Selon la ministre des Solidarités, les 70 propositions émises abordent des points essentiels tels que la création d’une "porte d’entrée unique" au niveau départemental, placées sous l’autorité de l’Agence régionale de santé (ARS). De leur côté, les groupes de travail recommandent l’établissement d’un "ratio minimal d’encadrement" adapté aux établissements sociaux et médico-sociaux et des besoins des personnes permettant "d’accroître le temps de présence et d’accompagnement", rapporte le site Bfmtv.com.
Une enquête du Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Credoc) a révélé que 70% des Français s’inquiètent des risques de maltraitance envers les personnes vulnérables, que ce soit pour eux-mêmes ou pour leurs proches. Cependant, 65% des personnes interrogées estiment que les violences envers les personnes âgées et handicapées ne sont pas suffisamment abordées.