Ces "incidents graves" sont relatifs à des événements très différents allant de l’atteinte à la laïcité, le port d’armes blanches ou encore la consommation d’alcool ou de stupéfiants. Cependant, il s’agit avant tout de violences verbales
Les signalements d’"incidents graves" dans les établissements scolaires, comprenant les collèges et lycées publics et privés, ont connu une hausse pour l’année 2022-2023 par rapport à l’année précédente, révèlent les statistiques du ministère de l’Éducation nationale. Principalement constitués de violences verbales et physiques, ces incidents présentent une tendance à la hausse, notamment dans les collèges et lycées. Selon une note officielle consultable en ligne vendredi et relayée par BFMTV, "les chefs d’établissement du second degré (collèges, lycées, ndlr) ont déclaré en moyenne 13,7 incidents graves pour 1000 élèves" en 2022-2023, contre 12,3 en 2022.
Les "incidents graves" englobent une variété d’événements, allant de l’atteinte à la laïcité au port d’armes blanches, en passant par les vols ou la consommation d’alcool ou de stupéfiants. Cependant, les violences verbales prédominent, représentant 43% de l’ensemble des signalements dans les écoles publiques ainsi que dans les collèges et lycées publics et privés. En ce qui concerne les violences physiques, elles constituent 40% du total dans les écoles, mais cette proportion est moindre dans les collèges et lycées (24%), selon la note. Par ailleurs, la part des incidents motivés par le racisme, l’antisémitisme, la xénophobie ou l’homophobie est en nette augmentation dans les collèges et lycées, représentant 8% des incidents en 2022/23, contre 4% l’année précédente.
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