Après une première journée forte en émotion pour les parties civiles, le procès sur les attentats du 13 Novembre se poursuit ce jeudi au palais de justice de Paris.
A titre d’archives, le procès des attentats du 13 Novembre sera intégralement filmé. Inédite, il s’agit de la plus grande audience criminelle jamais organisée en France. En effet, ce procès rassemble près de 1 800 parties civiles et 542 tomes de dossier. En outre, l’audience va durer neuf mois.
Le président Jean-Louis Périès a ouvert les débats au premier jour du procès. La justice a replongé la salle dans l’horreur des attentats qui ont fait 130 morts et près de 400 blessés. Pour rappel, ces attentats ont été perpetrés par des commandos terroristes dans la salle de spectacle du Bataclan, au Stade de France et sur des terrasses parisiennes. Ce "procès qualifié d’historique, d’hors norme", note le président.
Salah Abdeslam se présente
La première journée de procès a également été marquée par l’étonnante présentation de Salah Abdeslam. Ce dernier s’est notamment présenté comme un combattant de l’État islamique. Il s’est également plaint d’être "traité comme un chien" depuis 6 ans. "Je sais qu’après la mort je serai ressuscité et vous devrez rendre des comptes.", a-t-il lancé. Pour mettre un terme à ses propos, le président lui a rappelé qu’"On n’est pas dans un tribunal ecclésiastique mais dans un tribunal démocratique."
Premieres débats
La constitution de partie civile a été au centre des premiers débats, ce mercredi. Près de 1800 parties civiles déjà constituées ont été appelées.
Le 1er jour du procès a été interrompu une trentaine de minutes avant de reprendre. Farid Kharkhach, accusé d’avoir participé à la logistique des attentats, a en effet fait un malaise.
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