NICOLAS MESSYASZ/SIPA
Depuis les attentats du 13 novembre 2015, le Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d’autres infractions (FGTI) a pris en charge 2.625 victimes. Environ 1.302 victimes se sont vu proposer une indemnisation définitive.
D’après un bilan de l’action du FGTI publié mardi, trois ans après les attentats du 13 novembre, la moitié des 2.625 victimes directes et indirectes prises en charge à ce jour par l’organisme ont reçu une offre d’indemnisation définitive.
Parmi ces plus de 2500 personnes de 42 nationalités, l’organisme cite 799 proches des victimes décédées, 581 personnes blessées physiquement et 1.245 personnes blessées psychiquement.
Selon Julien Rencki, le directeur général du Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d’autres infractions, l’organisme a déjà versé 85 millions d’euros. Un chiffre qui correspondrait "aux premières provisions", a-t-il souligné. L’offre d’indemnisation définitive n’intervient que lorsque l’état de santé de la victime est stabilisé et n’est donc plus susceptible de s’aggraver ou s’améliorer, selon la loi française.Toutefois, le fonds verse des avances pour les cas les plus graves, les victimes dont le temps de "consolidation" est plus long.
Au total, 130 personnes avaient été tuées dans les attentats de Paris et Saint-Denis. Des milliers de victimes été recensées, et le nombre de demandes d’indemnisations continue d’évoluer. Environ 70 nouvelles victimes se sont ainsi signalées auprès du FGTI depuis début 2018.
Le Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d’autres infractions prend en charge la totalité des victimes françaises et étrangères des attentats commis en France, ainsi que des victimes françaises d’attaques perpétrées à l’étranger.
(Sources : Europe1 / Bfmtv)