Quatre ans après l’attentat du 14 juillet 2016 à Nice, qui avait fait 86 morts et plus de 450 blessés, huit personnes sont renvoyées devant la Cour assises. Deux d’entre eux seraient cependant en fuite et font l’objet de mandats d’arrêt.
En 2016, un attentat avait tué 86 personnes sur la promenade des Anglais, à Nice. Les juges d’instruction ont ordonné un procès devant la cour d’assises pour 8 personnes. Seuls les 3 principaux accusés - Mohamed Ghraieb, Chokri Chafroud et Ramzi Arefa - seront jugés pour des faits de nature terroriste. Actuellement, 4 accusés sont détenus et 2 sont sous contrôle judiciaire. Deux autres seraient cependant en fuite et font l’objet de mandats d’arrêt. Il s’agit de Brahim Tritou et d’Endri Elezi.
D’après RTL, B. Tritou (35 ans) est soupçonné d’avoir joué le rôle d’intermédiaire entre le groupe d’Albanais qui aurait fourni les armes de l’auteur de l’attentat et un proche de ce dernier. Le trentenaire est renvoyé aux assises spéciales pour association de malfaiteurs. Sous contrôle judiciaire depuis son interpellation en janvier 2019, il aurait disparu depuis le mois de juillet.
Quant à Endri Elezi, il est renvoyé devant la Cour d’assises spéciale pour trafic d’armes. C’est un ressortissant albanais, membre du groupe des "armuriers" de l’attentat. Il n’a jamais pu être interpellé. Celui-ci est visé par un mandat d’arrêt depuis le 27 avril 2020. Tous les accusés peuvent par ailleurs encore faire appel de leur renvoi aux assises. Le procès ne pourra se tenir avant 2022.
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