À l’issue d’une réunion de sécurité à l’Élysée à propos de l’attentat d’Arras, Gérald Darmanin a détaillé le plan du gouvernement à l’endroit des individus fichés au FSPRT. Le ministre de l’Intérieur a également annoncé l’interpellation de plus d’une centaine de personnes susceptibles d’intégrer le fichier.
En réaction de l’attentat d’Arras, le gouvernement français entend expulser au plus vite quelque 193 personnes inscrites au FSPRT (Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste). Néanmoins, l’entourage du ministre affirme que parmi ces « étrangers radicalisés en situation irrégulière », 85 seraient déjà en dehors du territoire. Ce constat découlerait d’une « vérification au cas par cas » effectuée par le Ministère de l’Intérieur.
L’attentat d’Arras a donc attiré l’attention du plus grand nombre sur le fameux FSPRT. Selon les informations recueillies par Le Figaro, un total de 20 120 personnes y sont actuellement inscrites. Quelque 4 263 d’entre eux seraient des étrangers en situation régulière ou irrégulière. Les préfets sont d’ailleurs exhortés à procéder à un « nouvel examen approfondi » des 2 852 fichés appartenant à la première catégorie. À titre informatif, depuis 2015, le gouvernement français a déjà procédé à l’expulsion de 922 individus fichés FSPRT.
Par ailleurs, d’autres personnes pourraient bientôt intégrer le FSPRT. En effet, lundi 16 octobre, Gérald Darmanin a annoncé l’interpellation de quelque 102 personnes. Elles sont accusées d’actes antisémites et/ou d’apologie du terrorisme, depuis le nouveau conflit Israël-Hamas.