À la suite de l’attentat d’Arras ayant coûté la vie à un enseignant, Gabriel Attal a décrété « un moment d’union et de recueillement » partout dans l’Hexagone. Une occasion pour le ministre de l’Éducation de réitérer sa volonté de renforcer la sécurité dans les établissements scolaires.
L’attentat d’Arras a amené Gabriel Attal à appeler à un moment de recueillement à l’échelle nationale, sous le thème « L’école est plus forte que tout ». À l’issue de la séance, le ministre de l’Éducation nationale a accordé un petit entretien aux journalistes présents sur les lieux. Visage grave et mine des mauvais jours, il a alors dit avoir rencontré « des enseignants bouleversés, mais debout, […] inquiets parfois, mais debout ». Ces derniers lui auraient également demandé « plus de sécurité physique, mais aussi intellectuelle ». En effet, selon les dires du ministre rapportés par BFMTV, près de 50 % d’entre eux déclarent « s’être autocensuré par crainte de représailles ».
Toujours dans le cadre de l’entretien avec les journalistes, en marge du moment de recueillement lié à l’attentat d’Arras, Gabriel Attal a promis de se « battre pour [la] sécurité à l’école ». Déjà, dans la soirée du vendredi 13 octobre, jour de l’attentat, il a annoncé le déploiement d’environ « 1 000 personnels de prévention et de sécurité dans les écoles et les établissements scolaires ». De même, un « dispositif d’écoute » et une « cellule académique de soutien » à l’adresse du personnel de l’Éducation nationale, seront aussi mis en place.