L’ancien président François Hollande s’est exprimé au micro de France Télévisions après l’attaque à l’arme blanche à proximité de Charlie Hebdo, vendredi 25 septembre.
François Hollande était le chef de l’Etat lors des attentats de 2015. Après l’attaque à l’arme blanche perpétrée près de Charlie Hebdo, vendredi, l’ancien président a réagi, rapporte France Info. Il a fait part de sa crainte d’un acte terroriste à l’occasion du procès qui est en cours. En parlant de l’attaque à l’arme blanche qui a eu lieu vendredi 25 septembre devant l’ancien siège du journal satirique, il y voit une "volonté de nous rappeler ce qui s’était produit il y a cinq ans".
Interrogé sur ses ressentis après cette attaque, l’ancien président de la République a annoncé que c’est la douleur et l’émotion qui gagnent. Selon ses dires, "nous n’en avons pas terminé avec le terrorisme islamiste". François Hollande a également vu dans ces faits, la "même volonté de diviser, et de viser la liberté et la liberté d’expression".
Face à cette situation, l’ex-chef de l’Etat a invité à prendre conscience que le pays et le monde ne sont pas sortis de cette phase de terrorisme, qui va être longue. Il a ainsi rappelé les menaces obligeant la DRH du journal Charlie Hebdo, Marika Bret, à quitter son domicile. Il a par ailleurs confié qu’il "savait qu’il y aurait sûrement des initiatives spontanées ou des actions pouvant être organisées" à l’occasion du procès des attentats de janvier 2015, qui se déroule en ce moment.
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