Entendu par la Commission des lois au Sénat, le ministre de l’Intérieur reconnaît une défaillance grave dans le processus de signalement de l’assaillant.
Mickaël Harpon, agent administratif radicalisé de la préfecture de police de Paris, a tué au couteau quatre de ses collègues jeudi 3 octobre. Il a, par la suite, été abattu par un policier stagiaire.
Emmanuel Macron a rendu un hommage aux victimes de la tuerie mardi. Dans l’après-midi de mardi, le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a longuement été auditionné par la commission des Lois de l’Assemblée nationale.
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Ce jeudi 10 octobre, l’ancien secrétaire d’Etat est entendu par la Commission des lois au Sénat. En soi, cette tuerie à la préfecture de police de Paris est une défaillance grave, déclare Christophe Castaner. "Nous devons comprendre comment un homme a pu se radicaliser au sein même du renseignement", a-t-il ajouté.
Le ministre de l’Intérieur a notamment parlé de l’énorme dysfonctionnement dans le processus de signalement de Mickaël Harpon. Selon lui, le signalement aurait dû être fait à la préfecture de police. "J’ai donné l’instruction que chaque alerte fasse l’objet d’un signalement", a-t-il assuré pour empêcher que ce genre de drame se reproduise.
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