Le groupe de suivi de la radicalisation dans la police nationale surveille actuellement 19 fonctionnaires du ministère de l’Intérieur, policiers et agents administratifs.
D’après les informations rapportées par Le Parisien, le groupe de suivi de la radicalisation dans la police nationale suit dix-neuf fonctionnaires du ministère de l’Intérieur, des policiers et des agents administratifs.
Ce groupe a été créé au sein de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), à la suite de l’attaque à la préfecture de police de Paris, ayant fait perdre la vie à quatre fonctionnaires, jeudi 3 octobre. L’assaillant, un employé administratif de la Préfecture, a été abattu.
Selon RTL, aucun fonctionnaire du renseignement n’est actuellement concerné par cette surveillance. Depuis 2015, une trentaine d’agents ont été suivies. Six fonctionnaires ont déjà été révoqués, quatre ont démissionné et d’autres ont été écartés, poursuit le journal.
En raison de soupçons sur leur relation avec des individus radicalisés, quelques fonctionnaires ont également perdu leur habilitation secret-défense. Il y a plusieurs signaux invoqués, dont les comportements sectaires, les consultations indues de fichiers de police, des propos prosélytes, un changement d’apparence ou encore des relations intimes avec des islamistes.