Le secrétaire général de Force Ouvrière, Yves Veyrier, a parlé de la crise sanitaire entraînant une crise économique et sociale sans précédent dans le monde.
La troisième conférence de dialogue social se tient ce lundi 15 mars pour préparer la sortie de crise aussi bien sur le plan sanitaire qu’économique. Le Premier ministre Jean Castex, le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, et Elisabeth Borne, ministre du Travail participent à cette visioconférence. Yves Veyrier, secrétaire général de Force ouvrière, sera également au rendez-vous.
Invité sur RTL, Yves Veyrier a affirmé que tout le monde attend "la sortie de crise". "Chômage partiel, télétravail, suppressions de postes... Il y a une fatigue générale et une fatigue psychologique", a-t-il confié.
Le secrétaire a également parlé du probable reconfinement de l’Ile-de-France. "En tant que syndicat, je ne vais pas ajouter au concert des experts", a-t-il affirmé en précisant que ce qui est important pour lui, ce sont les conséquences sur l’aspect social et économique. Mais il y a aussi, selon ses dires, les réponses qui sont apportées pour s’assurer qu’on tient compte de la compensation intégrale de ceux qui subissent les décisions prises en matière de restrictions sanitaires.
Interrogé sur la réforme de l’assurance chômage, Yves Veyrier a confié ne pas comprendre "l’obstination" du gouvernement à mettre en place cette réforme qui va entrer en vigueur au mois de juillet. "Les cinq confédérations syndicales demandaient à ce qu’on la mette de côté", a-t-il précisé, car les salariés les plus précaires vont être les plus pénalisés.
"La réforme de l’assurance chômage va réduire l’allocation chômage pour les salariés les plus précaires (...)", a-t-il détaillé en reprenant la formule d’E. Macron : "quoi qu’il en coûte ne doit pas se traduire demain ni aujourd’hui par quoi ’qu’il en coûte aux salariés".
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